Palmer Pocket Amp – Un test publié sur Sound on Sound

Le Pocket Amp Palmer permet de jouer de la guitare électrique sans amplificateur ni microphone. Son boîtier compact et solide est en aluminium, et mérite vraiment le qualificatif de “Pocket” : il tient presque dans une poche ! Quatre potentiomètres, repérés Drive, Level, Treb et Bass, font penser à ceux qu’on trouverait sur un véritable amplificateur. En dessous prennent place quatre sélecteurs, repérés Amp (sélection du modèle), Mode (avec des positions Clean, Crunch et Heavy), Mic (trois configurations sont émulées) et Gnd (levage de masse).

Le bouton de sélection au pied (footswitch), repéré “Drive”, permet d’activer/désactiver la simulation d’amplificateur. Sur l’appareil mis à notre disposition, ce footswitch était assez fragile, et très peu fiable : il fonctionnait à peu près, mais parfois pas du tout, et parfois, sur un seul appui, sélectionnait deux fois de suite. Par conséquent, il est difficile de recommander l’appareil pour une utilisation sur scène, à moins de le laisser activé en permanence. C’est mon seul grief envers le Pocket Amp ; mais dans le monde plus tranquille du studio, ce ne sera certainement pas un problème.

L’entrée guitare habituelle est complétée par une entrée stéréo sur jack 3,5 mm, prévue pour brancher un iPod ou équivalent. Le Pocket Amp compte trois sorties : une sur jack 6,35 mm, une sortie casque sur mini-jack 3,5 mm et une XLR. La première sert au branchement sur un amplificateur, la deuxième à travailler en silence, et la troisième à la connexion sur une entrée micro. Le Pocket Amp s’alimente via une pile 9 Volts ou par l’intermédiaire d’un bloc secteur délivrant une tension continue de 9 Volts.

Au niveau de la qualité sonore, rien à redire : les trois “modèles” d’amplificateur – “Tweed”, “Brit” et “US”– offrent chacun une intensité de distorsion différente. “Tweed” va du son clair à une saturation modérée, “Brit” d’une saturation modérée à une distorsion typée hard-rock, et “US” part de là jusqu’à des sons à très haut gain, ciblés heavy-metal. L’intensité de distorsion se recoupe d’un modèle d’ampli à un autre ; par conséquent, quel que soit le point de départ, on arrive à “emprunter” certains sonr offerts par les autres modèles, en agissant sur les valeurs de Drive et d’EQ.

Le sélecteur Mode agit à la fois sur l’intensité de distorsion applicable et sur l’équilibre tonal. L’étendue de réglage des potentiomètres Bass et Treble est judicieusement choisie, à ceci près qu’on perçoit un peu de bruit de fond quand on tourne le potentiomètre Treble au-delà de 2 heures. Le sélecteur Mic offre d’autres options au niveau du son : “Classic” ressemble au son d’un statique cardioïde placé à quelques dizaines de centimètres du baffle ; “Centre” rappelle le son d’un SM57 touchant presque la grille (effet de proximité compris) ; et “Off X” donne un son un peu moins agressif.

Petit problème du footswitch mis à part, le Pocket Amp m’a impressionné : il met à disposition une grande variété de sons d’amplificateurs, et même s’il ne répond pas tout à fait de la même manière qu’un véritable amplificateur, il s’acquitte fort bien de sa tâche, en amenant un côté pratique indéniable, et “passe” même dans le contexte d’un mixage assez dense. Chris Korff

Pour plus d’informations : http://www.palmer-germany.com/mi/fr/PEPAMP-Pocket-Amp-PEPAMP.htm

Source : Sound on Sound, Grande-Bretagne, Novembre 2010

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