Test : FAISCEAU, SPOT ET PROJECTEUR WASH HYBRIDE POUR USAGE EXTÉRIEUR – Cameo OTOS H5

On trouve toujours de la place. Dotée de nombreuses fonctions d’effets, cette lyre classée IP65 utilise l’espace disponible avec une redoutable efficacité.
Ces dernières années, Adam Hall Group, dont le siège se trouve à Neu-Anspach, en Allemagne, a réussi à faire du nom Cameo une marque avec laquelle il va falloir compter dans le secteur professionnel.
Et cela ne se limite pas à l’éclairage statique, car la gamme de produits fiables de cette marque relativement jeune comprend désormais des lyres asservies intelligentes. Ces dernières se font une place de plus en plus grande sur le marché, notamment en raison de leur rapport prix/performances équilibré. La nouvelle Cameo OTOS H5 est la première lyre asservie d’extérieur du fabricant. Ses fonctions complètes et son rapport qualité/prix tout aussi intéressant lui permettent de s’adapter à un large éventail d’applications. Nous avons pu observer de près un modèle de pré-série au printemps, avant même le lancement officiel, puis nous nous sommes rendus au siège de l’entreprise pour voir les modèles de série finis. Nous étions heureux de remarquer que des incohérences mineures dans l’étalonnage de certaines fonctions, qui se produisaient avec la pré-série, avaient disparu dans le logiciel final des modèles de série.

Conçu intégralement pour une utilisation en extérieur

La conception de la Cameo OTOS H5 est littéralement ronde, ce qui permet de limiter autant que possible l’accumulation d’eau de pluie sur le projecteur, que ce soit en position debout ou suspendue. Par exemple, les caches sur la partie inférieure et supérieure du socle comportent des rainures qui permettent à l’eau de s’écouler sur le côté, protégeant ainsi l’écran et les raccords. De plus, toutes les parties du socle et du boîtier de la lyre ne présentent que des coins et des bords arrondis et il n’y a donc aucun risque que des liquides s’y accumulent.
En outre, l’OTOS H5 dispose de quatre pieds stables en caoutchouc, d’une hauteur de 15 mm, ce qui signifie que l’appareil est à une hauteur de fonctionnement sûre (lorsqu’il est posé sur le sol), même si de l’eau ou d’autres liquides devaient s’accumuler dessous. La lentille frontale est également protégée contre l’accumulation d’eau lorsque l’appareil est utilisé en position verticale. Pour ce faire, deux petits trous ont été percés sur le côté du chapeau supérieur de l’unité juste au-dessus de la lentille, ce qui permet au liquide de s’écouler. Dans ce contexte, mentionnons que nous avons testé l’unité exclusivement à température ambiante normale et par temps sec.

La roue d’animation est un disque perforé avec de petits trous

Un boîtier métallique robuste, qui ne comporte que les raccords indispensables

Avec un poids d’environ 33 kg, ce qui est en partie dû au choix d’un boîtier en aluminium moulé sous pression, l’OTOS H5 n’est pas forcément très lourde. Pour une manipulation en toute sécurité, elle doit toutefois toujours être soulevée, déplacée ou montée par deux personnes.
Outre qu’elle fait à peine plus de 45 cm de longueur, 33 cm de profondeur et un peu moins de 78 cm de hauteur (lorsque la tête est en position verticale), la manipulation est facilitée par deux poignées supplémentaires installées dans les extrémités supérieures des deux supports. Ici aussi, tous les coins et bords sont arrondis et permettent une manipulation confortable et, surtout, sûre du luminaire.
Il y avait une différence notable entre le modèle de présérie et le modèle de série : Sur le socle du modèle de pré-série, les bords étaient visibles sur les côtés intérieurs à gauche et à droite des poignées. Selon la manière dont la poignée était saisie pour retourner l’appareil ou le retirer de son emballage de transport, cela pouvait faire mal aux mains. Cet aspect a heureusement été optimisé pendant la production en série.

L’écran monochrome est activé par une batterie lithium-ion et présente une structure de menu claire

L’avant du socle, tel que défini par le fabricant, est équipé d’un écran TFT monochrome avec une diagonale d’écran de deux pouces et des quatre éléments de commande associés.
Avec jusqu’à cinq lignes d’informations, l’écran, protégé de l’humidité par le verre, offre une bonne vue d’ensemble de toutes les fonctions qui peuvent être modifiées à partir de là. L’OTOS H5 est livrée avec une batterie lithium-ion permettant d’accéder à la structure de menu interne même sans alimentation externe. Pour activer l’écran, il suffit d’appuyer sur la touche Entrée. Lorsque le luminaire est allumé, il lui faut un peu moins d’une minute pour être prêt à l’emploi. Pendant le processus de démarrage ou de réinitialisation, aucun réglage ne peut être effectué dans le menu.
Les branchements de l’appareil sont situés sur le côté opposé du socle. Ils sont clairement structurés et, compte tenu de la classification iP65, ils disposent tous de leur propre cache en caoutchouc. Sont inclus une alimentation et un transfert Powercon True 1, deux embases XLr à cinq broches, une antenne à embout pour l’émetteur-récepteur WDMX standard (que nous n’avons pas utilisé en raison de l’absence de périphériques) et un réceptacle pour un microfusible. Comme il n’existe pas d’interface réseau, il n’est pas prévu d’activer le contrôle par l’un des protocoles réseau courants à l’avenir.
Avec quatre fixations rapides Camlock disposées à angle droit l’une par rapport à l’autre, le fond du socle offre la possibilité de suspendre l’unité à la fois droite et tournée de 90 °. En outre, il y a une cavité obligatoire de taille suffisante même pour les maillons d’urgence à chaîne plus large, afin d’accueillir le dispositif de secours légalement prescrit contre les chutes.
C’est le seul endroit où de l’eau de pluie pourrait s’accumuler en fonctionnement suspendu. Toutefois, cela n’affecterait pas le fonctionnement, car il n’y a pas de possibilité structurelle de pénétration de liquide ici.

L’intérieur comporte de nombreuses vis

En raison de la conception adaptée à l’extérieur, il est un peu plus fastidieux d’ouvrir la tête de l’unité et d’exposer le fonctionnement intérieur de l’OTOS H5 qu’avec des dispositifs non prévus pour un usage extérieur.

Le mélange de couleurs CMJ permet d’obtenir sans effort même les couleurs problématiques telles que le rouge ou le vert

Exemple de mélange de couleurs avec du magenta : L’augmentation de la pigmentation à grains très fins est clairement visible ici

Pour retirer les deux caches latéraux, il faut desserrer complètement, de chaque côté, huit vis à six pans creux équipées d’anneaux élastiques. Une certaine prudence est de mise ici, car ce ne sont pas des vis de réglage imperdables, probablement pour des raisons d’étanchéité contre la pénétration d’humidité. Il existe donc un risque de faire tomber les vis et les anneaux élastiques et de les perdre. Cependant, le cachet de la lentille frontale de 14,5 cm de diamètre peut être retiré sans que l’utilisateur n’ait à enlever complètement les huit vis à six pans creux. Même si la tête peut être verrouillée en position de panoramique et d’inclinaison, il est déconseillé de procéder à des opérations d’entretien à l’aide d’une simple lampe frontale et d’un outil multifonction dans la nacelle d’une plate-forme de travail.
Pour les opérations de maintenance courantes, telles que le remplacement des gobos, les utilisateurs n’ont besoin de retirer qu’un seul des caches latéraux. Le cache abrite un module qui peut être retiré après avoir desserré seulement deux vis et sans devoir débrancher le moindre câble. Toutefois, l’espace prévu pour les deux verrous est réduit et il n’y a pas beaucoup de place pour un tournevis et des doigts en même temps. De plus, des vis non fixées et des vis à circlips sont également utilisées ici. Elles doivent être complètement desserrées et retirées. De plus, ces vis étant conçues comme des vis cruciformes, elles nécessitent un outil différent et ont une longueur de seulement dix millimètres. Ces vis peuvent donc facilement tomber et, dans le pire des cas, s’introduire profondément à l’intérieur du projecteur. Ici, une version sécurisée aurait pu être plus appropriée.

Composants mécaniques

La Cameo oToS H5 est équipée de toutes sortes de fonctions qui en font un luminaire idéal pour une utilisation hybride en tant que faisceau et spot ainsi qu’en tant que projecteur wash. Il y a un élément important pour le « mode spot », qui est le « dispositif d’aplatissement de faisceau ».

Le dispositif d’aplatissement de faisceau floute le point chaud avec une structure en nid d’abeilles pour les applications de gobos en « mode spot »

Celui-ci se présente sous la forme d’une lentille à structure en nid d’abeille et est situé directement derrière l’ampoule, en tant que premier composant mécanique. Il est suivi de la combinaison gradateur mécanique/obturateur, qui consiste en deux volets face à face. Ce qui est frappant ici, c’est le design des deux volets, qui semble extrêmement sophistiqué : Tandis que l’un comporte une encoche triangulaire, l’autre possède un composant en verre mat laiteux ainsi qu’une structuration spéciale. Ces réglages spéciaux assurent vraisemblablement une répartition plus homogène de la lumière et de la chaleur à de faibles niveaux de luminosité.
Viennent ensuite le module amovible déjà mentionné, dans lequel le mélange de couleurs CmJ (monté dans l’ordre mCJ en regardant à partir de la lampe) ainsi que les couleurs fixes, deux roues de gobos et une roue d’animation rotative (entre les deux niveaux de gobos) qui s’insère dans cet espace. Le mot « espace » est d’ailleurs à prendre au sens propre, car tout l’espace disponible a été optimisé jusqu’au dernier millimètre. Cela transparaît particulièrement dans le fait que l’ensemble de l’unité de mélange des couleurs mCJ a été inséré dans le module à un angle d’environ cinq degrés par rapport aux autres composants afin d’exploiter au mieux l’espace disponible extrêmement limité.
Après le module vient la lentille focale, qui est montée sur une plaque mobile avec un prisme linéaire à six positions. De la même manière, le zoom suivant comprend deux autres fonctions et porte un prisme circulaire à huit branches sur le côté faisant face à l’ampoule ainsi qu’un filtre de protection contre le gel réglable en continu sur le côté opposé. Le zoom et la lentille focale – du fait des composants supplémentaires qui leur sont attachés – étant des composants relativement massifs, les deux prismes, le filtre de givre et la roue d’animation ont été équipés de ressorts qui permettent de retirer les fonctions sur le trajet du faisceau lorsque l’unité est débranchée du secteur, et ce de manière automatique et rapide. Les éléments fragiles sont ainsi protégés de manière fiable contre les collisions avec les deux lentilles et les dommages éventuels qui en résultent. Toutefois, dès que l’appareil est utilisé en position debout et que la tête pointe vers le haut, les supports des deux lentilles avec leurs fonctions supplémentaires sont soumis à la loi de Newton quasiment sans contrôle en cas de perte de tension et ne sont pas particulièrement amortis en cas de collision.

Le puissant filtre frost crée un flou intense tout en permettant des effets de faisceau wash

Lampe à décharge puissante

Roue de gobos rotative avec une belle sélection pour des effets rétroéclairés

Le cœur de la nouvelle OTOS H5 repose sur une ampoule « Signify MSD Silver » de 480 W, recommandée par le fabricant pour une durée de fonctionnement moyenne d’environ 1 500 heures et dont la durée de vie maximale est de 3 000 heures. Sa température chromatique est d’environ 6 800 Kelvins et, selon le fabricant, elle conduit un Cri de plus de 80 sans filtre supplémentaire. En mode standard, l’ampoule produit un flux lumineux d’environ 19 000 lumens. Cependant, la puissance de l’ampoule peut être réduite à 380 W en mode ECO, ce qui prolonge la durée de vie de la lampe d’une part et améliore la vitesse des ventilateurs thermorégulés d’autre part. Aucune gestion pilotée par menu avec différents modes de ventilation n’est incluse à ce stade, car la circulation de l’air réagit automatiquement à la température à l’intérieur du luminaire et le refroidissement de la lampe à décharge, en particulier dans une unité blindée iP65, nécessite une certaine quantité d’air d’alimentation et d’échappement. À l’inverse, cela a également une incidence directe sur le volume de fonctionnement du projecteur, qui est nettement plus élevé que, par exemple, les lampes frontales à LED de dernière génération, que ce soit à pleine puissance ou à faible puissance. Cependant, comme l’OTOS H5 sera moins utilisée dans les théâtres ou les studios de télévision et davantage en tournée, lors de spectacles et en extérieur, cet aspect sera probablement acceptable dans la plupart des cas, en particulier, du fait que – grâce au bon blindage – l’unité et l’ampoule sont conçues pour fonctionner à des températures extrêmes allant de moins 15 degrés Celsius à plus de 40 degrés Celsius. L’alimentation électronique fournit l’énergie nécessaire dans une plage de tension comprise entre 100 et 240 V. La puissance totale du projecteur est (normalement) spécifiée à environ 700 W.

Fonctions hybrides en utilisation réelle

L’ampoule utilisée produit un cône lumineux qui forme un point chaud clairement perceptible. Elle est donc parfaitement adaptée à une utilisation comme projecteur de faisceau, en particulier en combinaison avec la roue de gobo statique. La roue de gobo a 19 positions au total. Elle est conçue sous la forme d’un disque métallique sur lequel ont été découpés les gobos respectifs.
En plus de la position ouverte, il y a 13 gobos statiques et six « réducteurs de faisceau » de différentes tailles, ce qui permet à l’OTOS H5 de produire un angle de faisceau de seulement deux degrés. Les caractéristiques d’un projecteur sont renforcées par le dispositif d’aplatissement de faisceau qui, grâce à sa structure et à sa position directement derrière l’ampoule, adoucit l’ensemble du cône lumineux suivant et atténue ainsi le point chaud qui est sans cela clairement identifiable. Bien que cette fonction soit séparée mécaniquement, elle est gérée via le canal de commande de la roue de gobo rotative et se trouve à la première position du gobo enregistrée dans le logiciel.

La roue de gobo statique comporte 13 gobos pour des effets de faisceau puissants ainsi que six réducteurs de faisceau pour un angle de faisceau allant jusqu’à 2 degrés

La roue de gobo rotative comprend huit gobos. Ceux-ci peuvent être retirés de leur prise enfichable avec leurs supports s’ils doivent être remplacés, en ayant bien entendu retiré le module du projecteur au préalable. En raison des petits composants d’une part, de la roue de gobo statiques située au-dessus d’autre part, et surtout, en fonction de la taille ou de l’épaisseur des doigts de la personne qui intervient, cela peut toutefois s’avérer un peu délicat et nécessiter une certaine pratique.

La caractéristique d’un projecteur wash est générée par l’interaction de la grande lentille frontale et d’un puissant filtre de protection contre le gel, qui, vu de l’ampoule, peut être introduit dans le cône lumineux en tant que dernier composant mécanique. Bien que cela puisse se faire sans étapes, on obtient un véritable effet wash que lorsque le filtre de protection contre le gel est entièrement utilisé. À l’aide des deux prismes ou des roues de gobos, il est alors possible de créer des effets de faisceau wash. Outre la particularité du fait que l’unité de mélange de couleurs CMJ a été incluse sous un angle différent des autres composants afin d’utiliser au mieux l’espace disponible, les 15 couleurs statiques
ont également été placées de manière uniforme sur les trois disques de couleur CMJ, ce qui a permis de gagner un espace considérable pour d’autres composants mécaniques et moteurs pas-à-pas supplémentaires. Ainsi, les couleurs Bleu moyen, Bleu-vert, CTO 2 600 K, CTO 3 200 K et Bleu Congo se trouvent sur la partie cyan de la roue chromatique.

La roue magenta est également dotée des couleurs Lavande, Magenta, d’un filtre CRI élevé, UV et Rouge, tandis que la roue jaune comprend également les couleurs Citron vert, Jaune, Orange clair, Orange et Ambre. Les couleurs statiques sont donc déjà disposées de manière très judicieuse sur les trois roues en fonction de leur spectre de couleurs.

Résumé

Dès le test de l’appareil de présérie avec la version logicielle 0.9., tant la finition du boîtier que la sélection des composants disponibles dans la nouvelle Cameo OTOS H5 ont permis d’obtenir une impression générale parfaitement adaptée au domaine d’application visé. D’un point de vue purement technique, l’appareil est à la pointe de la technologie avec une navigation dans les menus assistée par batterie, la prise en charge RDM et l’émetteur-récepteur W-DMX intégré pour permettre l’activation de la transmission câblée des signaux même en cas de réception de signaux sans fil. Enfin, la conception hydrofuge, le boîtier robuste en aluminium moulé sous pression et la plage de température extrême pour laquelle le projecteur est conçu offrent exactement ce que l’on attend d’un appareil prêt à l’emploi pour l’extérieur.

Le comportement de l’unité après une réinitialisation a également été résolu de manière contemporaine, car le projecteur réduit d’abord discrètement la luminosité au début de la procédure, en supposant toutes les valeurs DMX présentes à la fin de la procédure dans l’occultation, puis en régulant lentement la valeur de luminosité présente à ce moment-là. Les fonctions d’une grande valeur artistique méritent également d’être mentionnées. Avec le mélange de gobos en verre rotatifs, de gobos métalliques statiques et de réducteurs de faisceau, qui sont au nombre de 27 au total, il devrait normalement y avoir quelque chose d’adapté à chaque application. De plus, la disposition judicieuse des différents composants et l’ampoule puissante permettent d’utiliser plusieurs effets en même temps sans perdre trop de puissance. L’unité de mélange des couleurs quelque peu « oblique » soustrait également les rouges et les verts, qui sont plutôt problématiques à mélanger. En outre, malgré son positionnement peu conventionnel, elle ne génère pas de reflets gênants à l’intérieur de la tête, bien que ses parties métalliques internes n’aient pas été davantage noircies.

Dans ce segment du catalogue global, il est clair qu’Adam Hall Group accorde également une grande importance à avoir un rapport qualité-prix équilibré. Le PVP est fixé à 7 873,25 euros, ce qui est partiellement dû au fait que les appareils Cameo sont également produits en Chine. Le développement complet et la production de prototypes ont quant à eux lieu au siège de l’entreprise. Les services périphériques nécessaires, sous forme de laboratoires avec analyse des polluants, salles de mesure, chambre d’eau de projection IP, simulateur de gouttes, etc. sont désormais disponibles. Il n’y a donc pas besoin de sous-traiter des étapes intermédiaires coûteuses à des entreprises externes et de les facturer au client à la fin. Au début du mois d’avril de cette année, la nouvelle OTOS H5 a été en mesure de prouver que ces plans ont porté leurs fruits. En effet, un navire a été livré à une compagnie de croisière bien connue, avec à son bord environ 150 unités déployées qui ont fourni des images spectaculaires en extérieur.

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Plus d’informations :
production-partner.de

cameolight.com
adamhall.com

Texte : Torben Lehmann, Production Partner
Images : Torben Lehmann, Production Partner / Adam Hall Group